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Métrite-mammite-agalactie (MMA) ou syndrome de dysgalactie post-partum (SDPP)

Informations importantes Le manque de lait est l'affection la plus fréquente de la truie après la mise-bas. Près de 2/3 des pertes de porcelets sont attribuées au SDPP.
 
Tableau clinique / symptomatologie / facteurs de risque

Causes, facteurs de risque et points clés

Les causes du syndrome de dysgalactie post partum sont multiples. Les infections ascendantes de la mamelle, mais aussi les troubles métaboliques, la constipation, les maladies généralisées accompagnées de fièvre ou les douleurs provoquent une inappétence, une apathie suivie d'un manque de lait. Un approvisionnement insuffisant en colostrum augmente la sensibilité aux maladies et le taux de mortalité chez les porcelets sous la mère.
 
L'hygiène au niveau de la porcherie, des animaux, de la mamelle et des boxes est essentielle
 
-Nettoyer et désinfecter les boxes de mise-bas avant d'y remettre des truies
-Laisser les boxes de mise-bas vides pendant au moins 3 jours avant d'y remettre des truies et chauffer la porcherie après le nettoyage/la désinfection pour éliminer l'humidité résiduelle
-Vermifuger et laver les truies avant de les mettre dans les boxes de mise-bas
 
Aliment/alimentation/approvisionnement en eau
 
-Un embonpoint excessif avec un BCS (Body Condition Score) > 3 surcharge le métabolisme et provoque des mises-bas prolongées
-Une faible teneur en fibres brutes qui peuvent gonfler favorise la constipation
-La paille entraîne une constipation
-Un changement brusque d'aliment durant la période proche de la mise-bas et des rations d'aliment trop importantes durant la première semaine suivant la mise-bas entraînent une surcharge du foie et augmentent le risque de SDPP
-Un approvisionnement insuffisant en eau (débit < 3 à 4 l /min) entraîne une constipation
 
Les conditions de détention ont un impact sur le comportement de couchage de la truie
 
-Lorsque la température est trop élevée, les truies se couchent plutôt dans l'aire de déjection et leurs mamelles sont souillées par les fèces
-L'aire de repos doit être sèche, propre, sans courants d'air et être isolée
-Intégration précoce des jeunes truies (adaptation à la flore microbienne spécifique de la porcherie)
 

Agents responsables

Les infections ascendantes de la mamelle sont le plus souvent dues à E. coli, à des streptocoques α- ou β-hémolysants ainsi qu'à des staphylocoques et des klebsiellas. Il n'est pas rare qu'il y ait également en même temps une infection subclinique des voies urinaires, plus rarement une endométrite. Le rôle éventuel de la résorption de lipopolysaccharides (LPS) des bactéries Gram négatif à partir de l'intestin dans l'étiologie du syndrome de dysgalactie fait l'objet de discussions. Les LPS provoquent une hypotonie de la musculature lisse et de la fièvre, que l'on peut combattre avec des AINS mais pas avec des antibiotiques.
 
Des études montrent toutefois qu'il n'y a pas de différences significatives entre les germes isolés des échantillons de lait de truies en bonne santé et de ceux des truies malades. Ce sont avant tout des E. coli qui ont été isolés, mais également des Enterobacteriaceae, des Staphylococcaceae, des Streptococcaceae et des Enterococcaceae.
 

Symptômes

Manque de lait, inappétence, apathie, fièvre
 
Diagnostic / test Il n'est pas toujours évident de poser le diagnostic à cause de l'oedème physiologique de la mamelle et de la peau épaisse de la mamelle. Les causes d'une inappétence, d'un manque de lait et d'une élévation de la température corporelle sont multiples, raison pour laquelle il est indiqué d'effectuer un examen clinique approfondi.
 
Pour les porcs, il n'y a pas d'aides au diagnostic tels que le test de Schalm ou les analyses de laboratoire. Pour assurer le diagnostic ou pour contrôler l'efficacité de l'antibiotique, des mesures diagnostiques sont nécessaires dans les exploitations à problèmes.
 
-Infection des voies urogénitales: test de Combur et prélèvement d'échantillons (urine du milieu du jet) pour l'analyse bactériologique, antibiogramme y compris
  
-Endométrite: vaginoscopie et prélèvement stérile d'échantillons au moyen d'un écouvillon pour jument pour l'analyse bactériologique, antibiogramme y compris.
 
Lignes directrices thérapeutiques

Fondamentaux

Un traitement antibiotique de la truie entraîne une excrétion d'antibiotiques dans le lait, ce qui a un impact sur le développement de la flore intestinale des porcelets sous la mère: cela peut augmenter la fréquence des traitements dus aux diarrhées chez les porcelets sous la mère. Les traitements antibiotiques ne constituent donc qu'une mesure à court terme pour assurer la survie de la truie et des porcelets. À moyen terme, il faut impérativement identifier les facteurs de risque et les éliminer.
 
Le traitement des truies malades doit se faire par voie parentérale. En premier lieu, administrer un anti-inflammatoire non stéroïdien. Le traitement doit être effectué en fonction des symptômes cliniques:
 
-Uniquement augmentation de la température corporelle de la truie (> 39,5°C), tout le reste est sans particularités: l'utilisation d'un AINS suffit.
  
-Température corporelle augmentée, appétit réduit: AINS et antibiotique.
  
-Température corporelle augmentée, mamelle enflammée: AINS, oxytocine ou carbétocine et antibiotique. Si l'état général est fortement altéré et si l'animal présente des signes de toxémie, administrer en plus un glucocorticoïde à haute dose en une seule fois.
 
L'antibiotique à large spectre utilisé doit atteindre un taux de principe actif le plus élevé possible dans l'organe cible. L'organe cible principal est la mamelle, mais le principe actif devrait également atteindre les voies urinaires et génitales. Un traitement antibiotique éventuel doit durer au moins 3 jours.
 
Les antibiotiques suivants peuvent traverser la barrière sang-lait:
 
bon:sulfonamide & triméthoprime, fluoroquinolones, lincomycine, tiamuline
  
moyen:benzylpénicilline, aminopénicilline (ampicilline, amoxicilline), tétracycline, céphalosporines
  
mauvais:streptomycine, néomycine, gentamicine, spectinomycine
 
AntibiotiquesOrgane cible
Mamelle
Organe cible
Voies urinaires
Organe cible
Voies génitales
RemarquesCaractère approprié
Aminopénicilline+++++++ First line
Aminoglycosides0/++++0/+ --
Céphalosporines 3e/4e génération0/+++ bis ++++++Antibiotiques critiques--
Fluoroquinolones+++++++++Antibiotiques critiquesThird line
Lincosamides++++?Antibiotiques critiques--
Macrolides++++?Antibiotiques critiques--
Benzylpénicilline+++++++Gram nég. résistants--
Sulf & trim+++++? Second line
Tétracyclines++++?E. coli souvent résistants--
Tiamulin++++?Antibiotiques critiques--
 

Antibiotiques

MMA/SDPP
PriorisationAntibiotiquesRemarques
 Parentéral 
First LineAmpicilline
Amoxicilline
Atteignent un taux de principe actif moyen dans la mamelle, en particulier lorsque la mamelle est enflammée, et sont excrétées principalement par les reins. Grâce à leur large spectre d'action, elles conviennent pour le traitement de la MMA Il faut toutefois des volumes importants.
Second LineSulfonamide & triméthoprimeLa diffusion dans la mamelle est bonne. Les deux substances sont excrétées par les reins, raison pour laquelle le principe actif atteint également bien les voies urinaires. Il faut toutefois des volumes importants.
Utilisation très restreinte,
uniquement après mise en évidence de l'agent infectieux
et après avoir effectué un antibiogramme
FluoroquinolonesAntibiotiques critiques: ne doivent en principe être utilisés que s'il n'y a pas d'alternatives avec des principes actifs non critiques et uniquement après avoir mis en évidence l'agent infectieux et effectué un antibiogramme
Très bonne diffusion dans les tissus, de sorte que le taux de principe actif atteint est bon tant dans la mamelle que dans les voies urinaires et génitales. L'élimination se fait tant par les reins que par le foie.
Pas recommandéesTétracyclinesLes tétracyclines atteignent un taux de principe actif moyen dans la mamelle et sont en grande partie excrétées par les reins. Mais comme E. coli présente une résistance élevée aux tétracyclines, ces dernières ne sont pas appropriées pour le traitement de la MMA sans avoir effectué un antibiogramme au préalable.
No goCéphalosporines 3e/4e générationSont excrétées en majeure partie par les reins. Leur diffusion dans la mamelle étant mauvaise, elles ne sont pas appropriées pour traiter la MMA.
 AminoglycosidesLes aminoglycosides sont excrétés en premier lieu par les reins. Mais leur diffusion dans le lait est mauvaise, raison pour laquelle ils ne sont pas appropriés pour traiter la MMA.
 Macrolides et lincosamidesLes macrolides diffusent bien dans la mamelle. Mais ils sont en majeure partie métabolisés dans le foie. Leur efficacité contre les bactéries Gram négatif étant limitée, ils n'entrent guère en ligne de compte pour le traitement de la MMA. Les lincosamides ont une action similaire à celle des macrolides et peuvent également déclencher une résistance croisée avec les macrolides.
 

Résistances

Pas de données disponibles (flore mixte)
 

Prévention

-La prévention consiste à minimiser autant que possible les facteurs de risque.
  
-Optimiser le concept d'alimentation, par exemple:
Adjonction de composants contenant des fibres brutes qui peuvent gonfler (pulpe de betteraves sucrières, son, marc de fruits) qui favorisent la péristaltique intestinale (min. 80 g FB par kg aliment), 4 jours avant et jusqu'à 4 jours après la mise-bas
Aliment de préparation à la mise-bas
  
-Le jour de la mise-bas, ne donner qu'1 kg d'aliment, puis augmenter lentement la ration (env. 0,5 kg par jour)
  
-2 jours avant la mise-bas et jusqu'à 4 jours après la mise-bas, utiliser des produits qui abaissent le pH de l'urine tels que le chlorure de calcium ou le chlorure d'ammonium
  
-Mise-bas sans stress
  
-Nettoyage et désinfection après chaque série avec une période de vide d'au moins 3 jours (peuplement des maternités d'après le système tout dedans - tout dehors)
  
-Alimenter les truies gestantes en fonction du BCS (pas de truies trop grasses)
 

Mesures de soutien

-En premier lieu, administrer un anti-inflammatoire non stéroïdien.
-Si l'état général est fortement altéré et si l'animal présente des signes de toxémie, administrer en plus un glucocorticoïde à haute dose en une seule fois.
-Assurer un approvisionnement en eau suffisant (débit de 3 à 4 l / min).
-En cas de constipation: laxatifs, mouvement.
-Coordonner l'alimentation des truies gestantes et des truies allaitantes.
 
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